Poème a mettre en musique Mon chevet trop sombre,/ Ne t’inquiètes pas/ Tout doit disparaître,/ Une à une mes écorchures/ Me brûlent et m’évaporent,/ En deux, en trois,/ Compagnon d’infortune à la dérive/ Je me mange pourvu qu il t’en reste,/ Carnaval de javel,/ Relation diaphane tu me manques.
Démystifiée Les cheveux effacés/ Par un soleil trop gourmand./ Avare de couleurs,/ L’icône envolée,/ Réfugiée dans les jupons de ses amants/ Se morfond de tant de dévotion./ La chaire accueillante,/ Elle reçoit en silence / Usée par les caresses de ses prétendants/ Son goût n’en est que passé./
Premier cépage Les lèvres rouges vermeilles,/ Margot s’en va coucher,/ Crispe ses poings,/ Refait son chemin de croix,/ Il fera sur elle l’essaie de sa fécondité.
Juste une histoire de rime A mon réveil/ La corde a lâché,/ Dévorer tes orteils/ Pour que tu ne puisses me rattraper/ J’aurais tant de fois pu être/ Quelques gouttes de ciguë/ Me ferons bientôt oublier.
Je positive à mort Forêt d’épices,/ Rêve sucré de soldat libertins,/ Kamikazes anglais/ Au service des exils gustatifs,/ A tâtons je goûte/ Des entrejambes qui me dégoûte/ Que tu respires mais ne vie pas,/ Hydromel bicéphale./
Liv Filant au frontispice des minois, / Survolant la valse des taureaux,/ Regardant dans le blanc les yeux qui l’implorent,/ Elle esquisse l’ignorance, / Disparaît comme elle est venue, / Par enchantement./
Bis Là où le vent et les années chassent les hommes,/ Le sommeil ne se trouve qu’en rêve,/ Et le bonheur là où il se cherche encore/ S’envole avant le réveil.
Silk La silicone de ses chevilles,/ Au ballet des promesses,/ Fait valser les ermites/ Cireur de parquet./ Égérie trépidante/ A la mine glacée/ Elle simule l’innocence/ Stoppe,chut/ Oyez, oyez/ La belle s’embête, accuse,/ Frappe au thorax/ Et touche les siens aux seins.
Demi-ton)
L’épiderme orangé
… hérissés
Aux fines bretelles
… marelle
Le buste droit
… moi
Les rivages de ses courbes
…
Ne te retourne pas.
(Par Manfred)