Concert du 28 janvier 2005 – Aux bons amis – Paris

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Nous partons Dindin et moi de Montpellier pour Paris. A la gare de Lyon, nous récupérons l’ampli de Dindin par l’intermédiaire de Tif et de Ben. Ces jeunes gens nous offrent ensuite un délicieux colin au beurre puis nous conduisent au bar des Bons Amis. La salle se situe à l’étage de ce troquet. Il fait bien froid dedans et il n’y pas grand monde. Dillman et Stéphane sont en train de tester les micros.

Thomas, remis à peine de la nouvelle qu’il déclame ce soir et non pas demain, se pointe au métro de Belleville alors que je commence à stressouiller au sujet de mes accessoires de scènes. Mon frère n’est toujours pas là or c’est lui, qui doit me donner son fauteuil de Renault Fuego orange. Je n’ai pas non plus de lampe pour lire mes contes. Il fait trop noir pour lire sans lumière de chevet. Une petite lampe donnerait une ambiance un peu cosy très sympathique. Idée fulgurante, Deborah n’habite pas très loin, elle a peut être une lampe. Coup de téléphone, oui-oui, c’est bon ! Elle a une lampe de chevet de couleur violette. Cinq minutes après mon retour, mon frère se ramène avec le fauteuil. On fait les tests micros dans ce froid hivernal. Puis, c’est l’interrogation existentielle. Porterai-je ou pas le Tee-shirt ASS PTT Amiens ? Resterai-je emmitouflé dans mes linges ? Gobages et distributions forcenés de Lysopaïne. Malù est en train de bouffer tandis que du monde monte.

C’est à nous, Dindin s’installe à ma gauche sur un tabouret de bar alors que Thomas se place derrière moi, debout pour déclamer les contes en guise d’interlude. La tracklist est la suivante :

1- Le lion fidèle,

2- Délicieuses prunes,

3- Pourquoi l’épervier chasse les poussins, un deux trois,

4- Honza le sot,

5- L’éléphant et la souris où Dillman fait de son mieux en essayant de jouer au minimum de puissance. Larsen assuré sur une toute petite corde.

Interlude – Spectacle de Nico Patou où nous participons lors de son sketch de la Fée du Métro.

6- Octave

Durant tout le set, Dindin est impeccable à la guitare. Avec brio et génie, Thomas arrive à nous faire partager sa merveilleuse diction en déployant toute sa force d’ancien Normand pour limiter les effets de son mauvais rhume. Il donne même toute sa puissance dans un finish mémorable avec un poème d’Hugo. Et moi ? Pas de tachycardie, pas de main qui tremble ! Vive l’euphytose et la bière !

Le monde emplit peu à peu la petite salle qui se donne pour un soir l’air de la Factory. Tout au long du concert, Stéphane et Etienne s’approche de nous pas à pas dans un fou rire à peine contrôlé. Deb and Co.sont un merveilleux Fan Club, applaudissant et criant à toute instant. Cess. et Greg arrivent sur Octave en ayant reconnu ma voix mais pas ma nouvelle coupe de cheveux. Mon seul laïus est un hommage aux deux Apex de l’ex-Gaigetyouth (Piplou et Pactole) lors de la présentation de mes compères de scènes.

Enfin Malù III conclut la soirée avec ses tubes légendaires « articles 212 », « ich dich und mich, du nicht » et autres boucles musicales larsenisées.

Une bien belle soirée qui donne envie d’être reproduite !